ELLE. Et avez-vous déjà songé à réaliser vous-même un film ?
M.C. Je me suis toujours dit que j’allais en faire un, un jour. J’ai le sujet depuis deux ans, mais il faut que je prenne du temps pour me consacrer à l’écriture et rencontrer les bonnes personnes pour le monter. A vrai dire, c’est un projet tellement ambitieux que je ne sais pas si je le réaliserai moi-même, mais je suis sûre qu’il verra le jour. Je le ferai peut-être réaliser par quelqu’un d’autre.
ELLE. Guillaume Canet ?
M.C. Pourquoi pas ? (Rires.)
ELLE. Votre père a dit, lors d’une interview : « Marion est ce qu’elle est, car elle n’est pas allée au bout du monde, mais elle est allée au bout d’elle-même. » Qu’en pensez-vous ?
M.C. Quand c’est vital pour moi, c’est vrai que je vais au bout. Mais pas dans tout ce que j’entreprends. Par exemple, au niveau du tricot, je réalise des écharpes de folie, avec des points dingues, mais je ne sais toujours pas faire les agrandissements, donc pas les pulls. (Rires.) Mais j’ai encore du temps devant moi pour réussir ça.
ELLE. Entre autres talents, vous êtes musicienne…
M.C. Je joue du piano car j'ai pris des cours quand j'étais petite. Mais je ne me considère pas comme une musicienne, car je sais qu'il faut beaucoup travailler pour se dire musicien. Maxim Nucci, alias Yodelice, me pousse à développer cette partie de moi. Je pensais que j'étais incapable d'écrire des chansons, mais Maxim m'a proposé de partir quinze jours pour essayer. Et ça a donné des idées qui doivent être retravaillées et qui, j'espère, prendront un jour une forme plus aboutie, que je pourrai livrer au public. La musique tient une grande place dans ma vie. Et l'aventure des concerts avec Yodelice, dans lesquels je jouais de la basse sous le pseudo de Simone, a été extraordinaire.
ELLE. Pensez-vous transmettre votre créativité à votre fils ?
M.C. En tout cas, j'ai envie de lui transmettre les bases qu'on m'a données, à savoir le respect, la liberté et la créativité.
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